Le prix des terres agricoles est tel que cela les rend de plus en plus inaccessibles, en particulier aux jeunes agriculteurs et agricultrices qui voudraient développer des projets de circuits-court ou bio.

La vente de terres agricoles par le CPAS de Liège a remis la question des conditions de vente de terrains publics au devant de la scène. Veronica Cremasco débat régulièrement de cette problématique au Parlement de Wallonie, elle l’a refait ce mois-ci en s’appuyant sur les revendications de six associations liées au monde agricole (Terre-En-Vue, la Ceinture aliment-Terre liégeoise, Natagora, l’UNAB, la FUGEA et Canopea) qui dénonçaient cette vente de terres « au plus offrant ».

Le dossier progresse et de nouvelles conditions de vente et de location des terres agricoles publiques devraient voir le jour avant l’été.  

Les CPAS ont besoin de moyens pour accomplir leurs missions. La députée a dès lors insisté sur l’indispensable compensation que devraient recevoir les cédants, ici les CPAS, d’autant que, s’insurge-t-elle, les terrains privés eux ne se verraient aucune condition imposée.

Des moyens pour l’action sociale et la protection de nos terres nourricières : l’équation n’est pas simple, mais elle peut être résolue.