La députée liégeoise demande au Gouvernement wallon de soutenir le secteur HORECA, notamment en encourageant les initiatives qui lui permettent de s’ancrer durablement sur son territoire, pour plus résilience.

La crise sanitaire a attiré l’attention sur les particularités du secteur HORECA : les acteurs du secteurs fournissent des emplois non-délocalisables, valorisent les produits locaux et régionaux, font connaître le territoire et contribuent au développement de la culture et du tourisme.

Durement touché par la crise sanitaire le secteur aura besoin, lorsqu’il pourra reprendre ses activités, de solutions structurelles et pérennes à l’échelle régionale visant à le soutenir et le renforcer.

Tenir compte des enseignements de la crise sanitaire

Durant la période de confinement, les commerces locaux ont profité d’un engouement de la part des citoyen.ne.s, qui ont modifiés leurs habitudes de consommation. Les producteurs locaux ont ainsi vu la demande en matière première augmenter. Il est aujourd’hui primordiale de pérenniser les conséquences positives de cette période, en permettant aux producteurs de stabiliser leur production.

Mettre en contact les deux secteurs, en faisant se rencontrer les ceintures alimentaires, les producteurs ou les groupements de producteurs et l’HORECA, répondrait dès lors à ces enjeux.

Des expériences existent déjà dans certains territoires, il faut à présent les renforcer. Là où elles n’existent pas, il faut créer les conditions pour les voir émerger, dans la perspective de contribuer à un modèle économique innovant, de proximité, résilient et qui crée de l’emploi et de la richesse durablement.

Une proposition qui fait également écho au plan de relance européen, avec une enveloppe estimée à 85 millions d’euros pour la relocalisation alimentaire !

Aller plus loin

• Lire la proposition de résolution
• Supresse : « Aider les restos et les cafés à favoriser le local » (réservé aux abonnés)
• Page politique de Veronica Cremasco